
|
Je viens juste de le terminer et je peut
vous dire que ça a été très
laborieux ! Ce n'est pas que le style soit mauvais, mais
l'histoire de ces deux frères manque franchement
d'intérêt. L'un, Bruno recherche désespérément
le plaisir sexuel par tous les moyens, mais ne se trouvant
pas assez attirant, il n'arrive pas à grand chose.
L'autre, Michel est un être solitaire, un peu malgré
lui, mais qui ne fait rien pour que ça s'arrange.
Il consacre sa vie à la recherche. Ces deux "biographies
" ne sont basées que sur caractère
sexuel des individus et de leurs relations - certaines
femmes pourront dire que c'est parce que les hommes ne
pensent qu'à ça - il n'empêche que
je me suis profondément ennuyé à
la lecture de ce roman aux péripéties aussi
palpitantes que l'électroencéphalogramme
de Lara Fabian. De plus on est noyé dans des explications
scientifiques qui tentent d'expliquer les comportements
humains, morceau choisi : "Selon l'hypothèse
de Marguenau, on pouvait assimiler la conscience individuelle
à un champ de probabilités dans un espace
de Fock, défini comme somme directe d'espace de
Hilbert. Cet espace pouvait en principe être construit
à partir des évenements électroniques
élémentaire survenant au niveau des microsites
synaptiques. Le comportement normal était dés
lors assimilable à une déformation élastique
de champ, l'acte libre à une déchirure :
mais dans quelle typologie ? ", bon je m'arrete
là, mais c'était juste pour que vous compreniez
de quoi je parle. Je me suis tout de même forcé
à le finir et c'est à la fin du roman que
l'espoir renaît, en fait la seule partie vraiment
intéressant, c'est l'épilogue ! On peut
supposer que Houellebecq est pris quelques substances
illicites avant d'entamer l'épilogue, car celui-ci
transforme le livre en un roman de SF complétement
farfelu. Mais je ne vais pas vous raconter la fin, ce
serait dommage pour ceux qui veulent quand même
le lire après tout ce que j'ai dit.
Seul point positif de ce bouquin donc, la surprise finale,
mais elle ne parvient pas à faire oublier l'ennuie
éprouvé à lire les 300 pages précédentes.
|