
|
C'est bien le premier tome d'une série
de 2 pour l'instant, le second étant L'empire des
anges que j'ai lu avant. Il n'est toutefois pas indispensable
de lire celui-ci pour comprendre le second : puisque j'ai
réussi, il n'y a pas de raison que vous n'y arriviez
pas. L'action se passe vers l'an 2065, un scientifique,
Mickael Pinson, nous raconte l'histoire de la thanatonautique
dont il est un des pionniers. La Thanautonautique (du
grec thanatos = mort et nautos = voyage - je ne suis pas
sur du nautos, c'est loin le grec ), c'est une nouvelle
science, les savants ayant a peu prés tout découvert
sur terre, sous l'eau et dans l'espace, il ne restait
plus que le continent des morts à découvrir.
La thanatonautique, c'est ça : l'exploration du
continent des morts ! Bernard Werber invente ce monde
de la mort en s'inspirant des nombreux points communs
de toutes les religions existantes, et en concervant une
logique scientifique et donc par définition athée.
C'est ce qui le rend d'autant plus crédible bien
que paradoxal. Les détails techniques sur l'envol
des thanatonautes foisonnent et ça donne envie
de tenter l'expérience pour voir si cet univers
et bien comme il le prétend. Je ne veut pas dire
par là que c'est un livre à tendances suicidaire,
au contraire. je me suis laissé prendre dans le
fils du récit avec une facilité déconcertante,
malgré mon naturel méfiant. C'est donc un
très bon roman, très prenant et surtout
passionnant, parce que Werber fait durer le suspense jusqu'au
bout : on découvre le monde de la mort en même
temps que les " thanatonautes " et on ne peut
refermer le livre qu'une fois arrivé au bout de
ce monde. Le seul truc un peu frustrant, c'est la fin,
car il reste une partie inexplorée, mais elle l'est
dans le tome suivant : L'Empire
des Anges, que je vous conseille aussi =)
J'ai bien aimé ce bouquin, comme son successeur,
alors si le sujet vous intéresse, lisez en au moins
un des deux et ensuite vous ferez votre propre jugement
pour savoir si le second vaut le coup d'être lu
aussi. Moi j'ai été piégé
par le fait que j'ai commencé par lire le second,
ce qui m'a donné envie de lire le premier

|